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Kit d'aide à la décision

Cas d’usage IA – Feu tricolore de décision

Ce tableau ne vise pas à figer, mais à orienter. Une IA bien utilisée est un levier de compétitivité ; mal encadrée, elle devient un risque de réputation, de conformité ou de responsabilité. Le rôle du courtier est d’aider à tracer la ligne rouge, et à faire de l’IA un atout… pas un angle mort.

✅ 200 % OUI IA ⚠️ OUI IA avec vigilance ❌ NON IA
Classement automatique des e-mails entrants Génération de contenu public (posts, articles) Détection automatisée de fraude juridique sans validation humaine
Résumé de documents internes (RH, juridique, contrats) Chatbot client avec IA générative Analyse psychologique des salariés par IA
Traduction multilingue rapide de documents Pré-analyse de candidatures RH Surveillance émotionnelle en temps réel d’un collaborateur
Extraction de données structurées d’un PDF Préparation assistée de documents juridiques Décision automatisée de licenciement ou sanction
Suggestion de réponses types pour le support client Co-pilotage d’un outil métier (ex. ERP, CRM) Usage d'une IA non auditable dans un processus réglementé
Veille concurrentielle automatisée Génération de maquettes marketing Substitution d’un expert métier par une IA sans supervision

Anticiper la trajectoire exponentielle à 10 ans

Une accélération inégale pour tous

L’IA ne va pas avancer en ligne droite, ni au même rythme pour tous. Certaines entreprises feront un bond de dix ans en dix mois, d'autres resteront figées dans l’attentisme. La capacité à expérimenter vite, à sécuriser tôt, et à capitaliser sur les bons cas d’usage fera toute la différence. Dans ce contexte, anticiper ne veut pas dire prévoir l’avenir : cela signifie s’y préparer intelligemment, avec des garde-fous assurantiels et une architecture robuste.

Dérives possibles à 10 ans

L’IA va gagner en autonomie, en adaptabilité, et en pouvoir d’action — mais aussi en opacité, en contournement et en imprévisibilité. Si elle est mal gouvernée, elle peut exposer l’entreprise à des dérives : délégation non maîtrisée, perte de souveraineté sur ses outils, usage non-éthique à son insu, voire automatisation d’une faute. Penser l’IA à 10 ans, c’est intégrer le risque dès aujourd’hui, pour ne pas avoir à réparer demain.