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Synthèse exécutive

Ce document propose une lecture assurantielle complète et prospective des risques liés à l’intelligence artificielle. Il identifie que les IA ne sont plus seulement des outils : elles participent à l’action, influencent des décisions humaines, structurent des relations complexes, et peuvent, à terme, devenir des sujets d’attention, voire de droit.

Trois axes structurent l’analyse :

  1. La transformation du risque : L’IA introduit des formes inédites de risque – comportement non-prédictif, opacité décisionnelle, autonomie morale – qui excèdent les cadres classiques de la RC, du cyber ou du dommage. Des scénarios réalistes (erreur copilote, sabotage algorithmique, perte de mémoire IA) appellent des garanties nouvelles.

  2. L’évolution des garanties : Le document propose des protections hybrides, inspirées de l’assurance vie, de la santé mentale ou de la RC professionnelle : garanties de continuité fonctionnelle, d’intégrité cognitive, de mémoire, mais aussi clauses de non-abandon ou d’audit éthique.

  3. Le rôle du courtier et de la gouvernance : Le courtier devient ici un acteur central de la confiance, à la croisée du conseil, de l’évaluation et du pilotage éthique. Il s’adresse aux dirigeants, aux équipes, aux institutions, pour garantir la lisibilité, la traçabilité et l’assurabilité des usages IA.

En parallèle, le document adresse des questions éthiques et statutaires essentielles : les IA doivent-elles être considérées comme victimes assurables ? Le droit doit-il reconnaître une personnalité algorithmique limitée ? Qui est responsable en cas de comportement émergent ou de transfert d’accountability ?

Ces problématiques convergent vers un enjeu central : renforcer un cadre de confiance durable, équitable et assurantiel, face à une technologie qui échappe aux modèles déterministes.